La France est découpée en 36 772 communes différentes les unes des autres tant par leur superficie que par leur population. Chaque commune de France, depuis les petites communes rurales jusqu’aux grandes communes urbaines, constitue une structure indépendante appelée collectivité locale. Elle est gérée de manière autonome par un maire, plusieurs adjoints et conseillers municipaux. Le domaine d’intervention de la commune est très vaste. Outre la gestion de son domaine communal, elle sert d’intermédiaire entre l’Etat et les citoyens pour certaines formalités administratives.
La commune accomplit de nombreuses actions, de façon autonome :
LES EMPLOYÉES DE LA MUNICIPALITÉ
CAUHAPE Fabienne |
Agent technique polyvalent |
PLANTE Elsa |
Secrétaire de mairie |
GAILLARD Sylvie |
Agent technique (cantine et ALAE) |
Le Cuing (31210) est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Cugnois. En 2015, la commune comptait 457 habitants. La superficie de la commune est de 13,05 km2. La densité de population est de 35hab/km2.
La commune du Cuing fait partie de la Communauté de Communes Cœur et Coteaux du Comminges. Ce sont 104 communes qui se sont regroupées en janvier 2017.
Le village est situé :
Situé entre Saint-Plancard, Larroque, Lodes, Saint-Ignan, Bordes, Clarac, Ponlat-Taillebourg et Loudet, le village est fragmenté en quatre portions inégales :
Sources : Nébouzan 2010, études et recherche du Nébouzan.
De tout temps, Cauhapé semble avoir été plus qu'un simple hameau... L'évêque Guillaume du Cuing, originaire du lieu pour certains, écrit que sa famille avait pour armoiries un écu aux 3 coins.
Quant aux constructions défensives médiévales supposées, il serait surprenant qu'il y en ait deux, côte à côte : à savoir l'une au Cuing, l'autre à Cauhapé ! Certains actes du XVI et XVIIe siècles font état du château de Calfaper ou Cauhapé, où la famille de l'évêque des Comminges, déjà cité, aurait puisé ses origines. (...)
De tous temps et surtout avant le XIIIème siècle, on habitait et on cultivait de préférence les pentes méridionales ensoleillées, au dessus des prairies alluvionnaires, paysage propre à Cauhapé.
Il faudra attendre le défrichement des landes, pour voir le Cuing doubler la superficie de ses terres arables et étendre auprès d'elles ses habitations en village-rue.
Sources : Nébouzan 2010, études et recherche du nébouzan.
Les plus anciens seigneurs du Cuing, portaient le nom de leur domaine. Les actes leur donnent la qualité de miles (chevalier) du Cun ou du Cund. Au moyen-âge, ils apparaissent dans diverses donations, en particulier, dans les actes de l'abbaye de Bonnefont et dans le canulaire de Montsaunés.
Les prénoms portés dans les grandes familles se retrouvent d'une génération à l'autre. Précédant Auger, Arnaud et Raymond, nous relevons les Centulle. Ce prénom qui a une connotation bien plus bigourdane que commingeoise, démontre que la frontière entre les deux pays était fluctuante dans notre région, ceci bien avant la création du Nébouzan moderne du XIIIe siècle.
Vers 1210, apparaît le chevalier Raymond du Cun qui transige avec Arnaud, son fils, en l'abbaye de Bonnefont en 1219. À cette date, ce seigneur offre à l'abbé, des landes pour le pâturage de ses troupeaux, abandonnant, selon l'acte, aux moines blancs :
Sources : Nébouzan 2010, études et recherche du nébouzan.
Bien que située sur la frange de landes peu hospitalière, Le Cuing affirme l'ancienneté de sa fondation par ses antiques vestiges, ecclésiaux et cadastraux.
Son église est l'exemple type de l'incastellamento médiéval, espace où castrum et sanctuaire fusionnent et se complètent. l'un et l'autre, le premier surtout, offraient un refuge aux paysans et à leurs animaux, en cas d'intrusion suspecte. On ne peut savoir exactement à quoi ressemblait l'église avant le XIe siècle. Édifiée avant l'ensemble astral, il a été dit et écrit qu'elle aurait succédé à un temple païen, remplacé par une construction romane.
Pour avoir une petite idée de ce qu'elle put être en des temps moins reculés, il faut faire abstraction du clocher du XIXe et examiner les jambages et l'arc brisé d'une ouverture mise récemment à jour par le piquage des crépis.
Sa hauteur indique que le niveau des planchers a été exhaussé. On verra aussi qu'à ses origines, le sanctuaire se contentait d'une nef unique, sans chapelles, à chevet plat. De l'architecture primitive peu d'éléments apparaissent. le pignon ouest accuse les traces d'un clocher mur qui précéda la tour actuelle.
Sources : Nébouzan 2010, études et recherche du nébouzan.